Un petit restaurant sympa ...

Maitre Assassin - Admin

Après leur petite discussion, le Fossoyeur accepta la proposition que lui faisait l'Auditore. Ils quittèrent donc tout deux le Palais du Maitre. Traversant les couloirs, ils croisèrent quelques recrues fraichement débarquées, ils les saluèrent et continuèrent leur chemin. Le soleil était déjà levé mais, heureusement pour TodRitter, les toits de Florence offrait un passage d'ombre sympathique lorsqu'on longeait les maisons. Combiné à sa capuche, le soleil ne devrait en principe pas le gêné. Après plusieurs minutes de marches et quelques rues passées, ils arrivèrent à un endroit non loin du Palais, un petit restaurant sympathique qui leur offrirait surement un peu de bon temps autours d'un bon diner. Entrant tout deux, ils saluèrent le dirigeant qui reconnu son Chef de Ville.

- Oh ! Monsieur Auditore ! Quel plaisir que de vous avoir ! Je vais vous trouver une table !

Souriant, il suivit le vieil homme qui s'excitait de partout. Il trouva finalement une table.

- Merci. Ne vous inquiétez pas, servez moi comme n'importe qui voyons. Nous venons ici nous détendre un peu.

D'un sourire, il lui fit comprendre qu'il n'était pas là pour être chouchouté mais simplement pour manger un des bons plats disponibles. L'homme partit en cuisine, surement chercher de quoi écrire la commande ou ne serait-ce qu'un menu sur un parchemin.

- Alors mon ami, cette réunion avec tes trois compères, tu sais de quoi vous allez parler?

Se détendant un peu sur sa chaise, il croisa ses mains sur la table, patientant.

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Restaurant Florentin : Niveau 0
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Sujet: Re: Un petit restaurant sympa ... 20.12.11 13:54

Après avoir quitté le palais du Maitre, Ezio et TodRitter se rendirent dans un restaurant. L'attitude du dirigeant à l'égard du maestro n'était pas surprenante mais elle provoqua un léger sourire de la part du fossoyeur. Après avoir trouvé une table, Le fossoyeur et l'Auditore prirent leurs assises. Ezio interrogea alors le fossoyeur sur le Conseil de l'Apocalypse.

- Pas vraiment, je suis prêt à parier que ce Conseil sera le premier de notre génération...Et connaissant Il Magio, il va sûrement répondre à de nombreuses questions et nous permettre à tous d'y voir plus clair...

Le fossoyeur se rendit compte qu'Ezio n'avait encore jamais rencontré Il Magio en personne et cela même s'il en avait déjà entendu parlé par le fossoyeur.

- Je vais essayer de l'amener à Florence pour te le présenter...C'est une personnalité intéressante et qui pourrait être utile aux Assassins...Malheureusement, il préfère rester neutre, j'imagine que cela lui a permis de ne pas s'attirer d’ennemis...

Le fossoyeur ne pouvait en vouloir à Il Magio pour choisir de rester neutre, les assassins n'avaient jamais imposer à qui que ce soit de choisir un camp. Le dirigeant du restaurant revint avec une plume et un stylo pour prendre leur commande...

Maitre Assassin - Admin

Assit tranquillement sur leur table, le duo parlait de la réunion qui aurait dû avoir lieu à Jérusalem. Le Fossoyeur exprima son désir de faire venir Il Magio à Florence, il avait aussi dans l'idée que ce dernier pouvait être utile à l'Ordre d'une quelconque manière. Les Assassins n'étaient pas du genre à manipuler ou forcer les gens à s'allier à eux, ainsi cet homme ferait ce que bon lui semble. S'il voyait en l'Ordre des Assassins une cause juste et noble comme avait pu le voir les recrues Assassines à travers le monde, alors il serait le bienvenu. Sans quoi, il resterait neutre sans soucis, après tout il n'allait pas le forcer à avoir des convictions qu'il n'avait pas. Peut-être que si TodRitter lui parlait de son rapport biblique avec les Templiers et leur fin possible, alors il changerait d'avis en y voyant une mission. N'était-ce pas aux Assassins d'ouvrir les yeux aux hommes corrompus ou aveugle de ce Monde? Rien est vrai, telle était une partie de leur Crédo.

- Nous verrons mon ami, nous verrons. Mais saches que ton ami ne peut être neutre, il vit dans l'illusion de sa neutralité. S'il est tout comme toi un guerrier de l'Apocalypse, son objectif est le même que le tien, or ton objectif t'es connu suite à notre discussion sur la Bible. Il lui faudra choisir un jour ou l'autre, non pas un camp mais plutôt son Crédo. Ce n'est pas en étant neutre qu'on change les choses malheureusement.

Le serveur arriva alors prêt à noter la commande de ses clients si particuliers.

- Je prendrai ce que vous voulez. Surprenez moi.

L'homme semblait un peu gêné, qu'allait-il lui servir? On ne devait pas lui demander ça si souvent, et encore moins une personne de haut rang comme Ezio. Mais dans un sens, il devrait se surpasser, avoir la soif du défis à relever. Le diner n'en serait que plus intéressant.

Sujet: Re: Un petit restaurant sympa ... 20.12.11 14:34

Après que le maestro répondit au fossoyeur, le serveur semblait gêné par la demande d'Ezio. Comme si cela ne suffisait pas le fossoyeur lui fit comprendre discrètement qu'il prendrai la même chose que l'Auditore. Lui qui espérait trouver un plat à l'aide du fossoyeur il allait devoir en faire deux identique en goût et en qualité. Lorsqu'il s'en alla, le fossoyeur répondit au maestro.

- C'est exact. En ne choisissant aucun camp, il ne peut percevoir la vérité...La seule chose qui compte pour lui à présent est l'Apocalypse...Oui, il est important de s'y préparer mais cela ne sera mis en place qu'au moment opportun...Beaucoup de gens vivent comme lui et cela explique la force des Templiers...Les coupables ne sont pas ceux qui sont prient dans l'illusion mais ceux qui l'ont provoquée...

Le fossoyeur respecta le choix d'Il Magio, pour lui c'était aux templiers de payer. Même si les objectifs des Templiers sont les mêmes que les Templiers, seuls les moyens diffèrent. Et les deux camps y ont vu des traitres utilisant les Ordres pour s'accaparer le pouvoir par ambition personnelle. Le fossoyeur tourna la tête et vit que le serveur se préparait à revenir, cela paraissait un peu trop rapide pour le fossoyeur, mais si les plats étaient réussi, cela relèverai du miracle.

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Après leur commande, le Fossoyeur répondit à son interlocuteur. L'illusion était effectivement donnée par les Templiers, c'était indéniablement vrai. Ces êtres envoyés du Pape, et donc élus de Dieu selon leur raisonnement, se pensaient tous permis justement à cause de leur légitimité divine. Certes, il était peut-être les envoyés du pape, mais quel Dieu voudrait voir son peuple ainsi traité? En un sens, il y avait deux interprétations possibles à ces actes. La première serait que les Templiers usent de Dieu et non l'inverse, ainsi la foi dont il se réclame les élus serait bafouée et selon toute logique, le Seigneur les châtierait pouvoir avoir osé salir ainsi son nom. Mais la seconde option serait qu'ils sont les esclaves du tout-puissant et, en un sens, il serait les bourreaux des âmes humaines ayant pêchés. Seulement cette option ne tient pas la route, les cavaliers de l'Apocalypse n'existent pas pour rien et des enfants ne peuvent qu'être innocent à moins qu'un funeste futur ne les attende. Comme un homme de la famille Borgia pourrait donc vivre plus d'un jour? C'était inconcevable. Ils étaient bien assoiffés de pouvoir, d'argents et de sang. Oppression, manipulation, corruption, c'est tout ce qu'ils représentaient & c'était à Ezio de mettre fin à tout ceci en arrêtant leurs dirigeants. Rodriguo était mort, il n'en restait plus qu'un, Cesare. Mais où se cachait-il?

Le serveur revint alors, sortant le vieil homme de ses pensées.

- Messieurs, et pour la boisson?

- Et bien accorde la avec ce que tu vous prépares.

- Je ... je vois. Bien.

Il repartit un peu pensif, il semblait au dépourvut complet et très gêné de la situation. En principe on venait dans son restaurant avec une idée en tête, un repas imaginé quelques minutes avant, on espérait l'y trouver et on devait l'y trouver. Là on lui demandait d'improviser, un exercice dangereux. Tournant son regard vers son ami, il lui répondit.

- Tant de gens vivent encore dans l'illusion mon ami, tant de gens. J'espère qu'un jour le monde sera débarrassé des Templiers mais je crains que mon passé ne me rattrape un jour et que je manque de temps. Ce jour là, ça sera à la génération suivante de prendre le relai et j'espère que tu seras de ceux qui les dirigera vers la Raison.

Lui souriant, il se frotta le visage et attendit simplement sa réponse.

Sujet: Re: Un petit restaurant sympa ... 20.12.11 17:43

Le fossoyeur fut agréablement surprit d'entendre ce que venait de lui dire Ezio. Même si ce n'était pas une chose très simple à faire, c'était même tout le contraire. Une chose était certaine, les Templiers étaient la bactérie à éradiquer.

- Je l'espère aussi...

Le fossoyeur était soucieux, il se disait que si ce projet était un échec, il devrait se retourner contre tous. C'était sa destinée s'il échouait, il devrait détruire tout ce qui existe pour tout reprendre à zéro. Le fossoyeur se demandait qui aurait pût créer une telle méthode ? Quelle entité aurait pût prévoir un possible échec dans ce projet. Comment quelqu'un ou quelque chose pouvait avoir cette capacité que les êtres humains ne peuvent avoir...Ou peut-être qu'ils pouvaient l'avoir mais que quelque chose les en empêchaient. Peu importe, le fossoyeur conclu ses pensées en pensant qu'il y avait de toute évidence quelque chose d'étrange. Désireux de se couper de ces conversations assez tristes, le fossoyeur changea de sujet.

- Et toi ? Tu n'as pas envie parfois de laisser tomber les dossiers pour te remettre à cent pour cent aux missions ? Cela doit te manquer...

Maitre Assassin - Admin

Le Auditore pensif écouta la réponse du Fossoyeur, il semblait être encore avec son Maestro. Puis, il changea de sujet, sans doute n'y avait-il plus rien à dire sur l'ancien car après tout, chacun des deux hommes étaient des Assassins confirmés qui avaient la même vision des Templiers, il ne servait à rien d'en dire plus sur eux, ce serait leur porter une attention qu'ils ne méritaient pas dans des moments aussi conviviales qu'un diner entre vieux amis. Son nouveau sujet était simplement la liberté d'agir du vieil homme, si seulement il savait à quel point cette sensation lui manquait parfois. Gérer Florence, sa secrétaire pouvait parfaitement le faire si on y réfléchissait, mais il devait aussi être disponible pour les nouvelles recrues de l'Ordre. Il devait avoir une base gardée par les meilleurs, une base où leur Maitre serait présent pour les guider au besoin.

- Si seulement tu savais à quel point parcourir l'Italie me manquait Fossoyeur. J'ai donné ma liberté à un tas de feuille, mais tel est mon devoir n'est-ce pas? Je me dois pour l'instant d'être présent et disponible pour les Assassins de notre Ordre, pour les guider dans leurs tâches. J'ai encore bien des choses à accomplir et à enseigner jeune homme. Et puis Cesare se cache au moment où nous parlons, il reste cloitrer dans un mystérieux endroit en espérant échapper à son destin, alors que puis-je faire en attendant d'avoir un indice sur sa cachette? Le chercher moi-même tu me diras, mais aucun Maitre n'existe en Italie pour guider nos confrères. Je dois simplement attendre mon heure devant des colonnes de parchemins qui se passeraient bien de moi ...

Le serveur revint alors avec deux plats, il semblait peu sûr de lui. Celle qui semblait être son épouse le suivait et salua les deux hommes en leur tendant de quoi boire. Ils annoncèrent une de leur spécialité avant de repartir. Goûtant le plat, il fut surpris par tant de saveur, le cuisiner avait fait du très, très bon travail.

Sujet: Re: Un petit restaurant sympa ... 21.12.11 11:46

La réponse d'Ezio lâcha un léger sourire du fossoyeur. Ce dernier connaissait le maestro et il savait qu'il n'était pas un homme de paperasse mais un homme d'action. En ce qui concernait Cesare, ce n'était qu'une question de temps à présent, mais il valait mieux éviter d'en perdre en excès car aussi longtemps qu'il sera en vie aussi longtemps il provoquera des souffrances au peuple. Le maestro le savait parfaitement et le fossoyeur le ressentit dans les paroles de l'Auditore.

- Effectivement...Il faut...Attendre...

Lorsqu'il finit sa phrase le serveur vint porter les plats aux deux assassins. Le fossoyeur laissa l'Auditore y goûter le premier. Au vu de l'expression du visage qu'avait Ezio Auditore, le plat avait l'air plutôt bon ce qui motiva TodRitter à s'y pencher. A son tour, il prit les couverts et amena les aliments sous son nez pour les sentir discrètement avant de les mettre ne bouche. Le fossoyeur ne mangea pas, il dégusta. Les plats étaient réussi et le serveur, qui avait arrêté de travailler pour observer leurs expressions lorsqu'ils mangeaient. Soulagé d'avoir eu du succès, il passa sa main sur son front.

- Plutôt réussit...

Le fossoyeur s’arrêta un instant pour être sûr que le maestro avait comprit.

- Je veux parler des plats.

Il continua ensuite à manger,il préférait boire à la fin du repas et non pendant le repas...

Maitre Assassin - Admin

La discussion entre les deux hommes était bien entamée et les petits plats avaient pourtant réussis à la stopper. Chacun dégustait à présent les délices du Chef cuisiner avec lenteur et joie. La boisson qu'il avait joint au festin était d'un grand délice gustatif, ce repas entre amis était parfait. Voilà bien longtemps que le Auditore n'avait pas mangé pareille merveille, et bien plus longtemps qu'il ne s'était offert un petit diner entre vieux copains. Le Fossoyeur semblait lui aussi apprécier l'instant si on en croyait l'expression qui se dessinait sur son visage, tandis que celle du cuisinier se faisait crisper, attendant le verdict. TodRitter le lui donna et l'homme fut soulagé, il chercha ensuite une confirmation dans le regard du Maestro.

- Parfait. Un véritable régal.

L'homme soulagé partit en cuisine pour rejoindre sa femme et, sans doute, crier victoire. Pendant ce temps, les plats s'étaient vidés et il était temps de payer. S'avançant vers l'homme qui les avait si bien servit, il lui jeta quelques florins et le remercia de ce diner si somptueux. Il se retourna ensuite vers son confrère et lui fit signe de le suivre, sortant du magasin. Dans la rue, Ezio reprit la parole.

- Regardes autour de toi mon ami. Vois-tu tout ce monde? Aucun d'eux n'a réellement conscient que notre Ordre existe et les plus âgés ont oubliés le règle des Templiers en cette ville. Pour eux, la guerre n'est plus et seule la paix est véritable. Observes leur visage si joyeux. Ils sont neutres et ignorants de la véritable situation, mais en sont-ils pour autant préoccupés? Non. Lorsque tu verras Il Magio, demandes lui s'il a conscience de ce conflit, demandes lui ce qu'il voit sur le visage des personnes qui l'entour. Peut-être prendra t-il conscience des choses et alors son libre arbitre, sa libre pensée pourra le guider vers un Crédo qu'il juge digne de lui. Qu'importe quel camp il choisira, il est temps pour lui d'ouvrir les yeux sur ce monde.

Regardant d'un air sérieux la foule, il semblait tout à coup nostalgique, presque triste. Non loin du restaurant se trouvait la place où la moitié de sa famille avait été pendue ...

Sujet: Re: Un petit restaurant sympa ... 21.12.11 21:35

Ezio et TodRitter avaient finit leurs plats et s'en allèrent avec un bon souvenir de ce repas. Peut-être auraient-ils le temps d'y revenir un de ces jours. Une fois arrivés dans les rues de Florence, le maestro revint sur le cas d'Il Magio. Sans doute, l'Auditore désirait vraiment quelqu'un comme lui auprès des assassins et cela était en partie grâce au fossoyeur car c'est lui qui l'avait décrit comme un élément qui pourrait apporter un réel poids supplémentaire dans le combat contre les Templiers.

Et cela n'était pas des paroles en l'air, surtout venant du fossoyeur, Il Magio était réfléchit, respecté par son entourage et impressionnant au combat. Le fossoyeur était convaincu qu'Il Magio comprenait ce qui se passait mais tout le maestro il ne comprenait pas pourquoi il n'arrivait jamais à le convaincre. Les réponses d'Il Magio n'ont jamais étaient vraiment précises, sans doute fallait-il trouver un moyen de le faire parler ? Ou peut-être qu'Il Magio cachait quelque chose ? Le fossoyeur comptait découvrir les véritables raisons, les réponses "vagues" ne pouvaient pas être suffisantes. TodRitter s'arrêta et se mit face au maestro.

- J'ai passé un très bon moment, Ezio. A présent, je dois me rendre au Conseil, les autres cavaliers doivent m'attendre avec impatience...Je rentrerai à Florence au plus vite...

Le fossoyeur attendit une dernière réponse du maestro avant de s'en aller pour Jérusalem.

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Un petit restaurant sympa ...

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