Fiore et Alessio ne tardèrent pas à arriver au cœur des montagnes. La route n'était pas vraiment peuplé, et ils ne trouvèrent que quelques voyageurs en quête d'un gite, et des citoyens qui rendait visite ou qui passaient de ville en ville pour les affaires. La courtisane quant à elle était plongée dans ses réflexion, elle n'avait pas besoin de relire le document qu'Ezio lui avait confié, elle savait parfaitement qu'elle avait trop peu d'information sur ce papier pour trouver ainsi le marchand évoqué, il leur fallait trouver eux-même leurs informations... Mais là encore, à qui s'adresser ? Il n'y avait ici que des gens de passages,... Cependant le marchand ne pouvait que se trouver sur cette route, surement un itinérant qui profitait des quelques personnes qui passait par ici pour espérer vendre ses babioles. Quoi qu'il en soit, cet homme possédait des informations sur Cesare Borgia qu'Ezio voulait.
Ils continuèrent ainsi pendant plusieurs heures, croisant au hasard quelques personne qui malheureusement était sans plus d’intérêt. Au bout de trois heures de recherche sans le moindre résultat la chance leur finit enfin par leur sourire, ils croisèrent la route d'un voleur, visiblement ami de l'ordre puisqu'il accosta l'Assassin de lui-même. Il déclara avoir croisé un marchand itinérant un plus loin, et cet homme ressemblait bel et bien au signalement qu'on leur avait donné. L'Assassin et la Courtisane s'échangèrent un signe de tête rapide avant de se lancer dans un triple galop jusqu'à l'endroit indiquer par le voleur.
Alors qu'il galopait en furie, la Courtisane fut prise d'une violente panique, elle ne pouvait s'empêcher de jeter des regards inquiets autour d'elle depuis leur départ de Florence. Car si la belle Firenze pouvait la protéger ses anciens allier, en dehors, elle se sentait mise à nu, sans protection autre qu'elle-même. Elle repensa à la menace de Tagliaferi, à l'argent qu'elle avait récupéré à Rome pour le compte de Cesare, argent qui, d'ailleurs, était resté chez elle avec les fleurs ... sans doute les Templiers l'avait il trouvé à leur qu'il est, que pouvait-il bien resté de son chez elle ? Pas grand chose, elle le craint...
- Les fleurs... R... Rubina...
Elle repensait à son amie, un mauvais présentement la tenaillait, elle se rendait soudain compte que depuis qu'elle avait quitté l'ordre des Templiers, elle avait plus peur pour sa meilleure amie, ainsi que doute les autres personnes qu'elle aimait, plutôt que pour elle-même... Elle se sentait mourir de l'intérieur, Cesare avait promis vengeance par l’intermédiaire de Tagliaferi, elle connaissait trop leur méthode pour croire qu'elle ne souffrirait pas d'une manière ou d'une autre. Et si elle avait fait une grosse erreur en rejoignant les Assassins ? Son actes n'avait-il pas été si égoïste ? Si lâche ? Après tout, elle n'avait pensé qu'à elle en faisant ce choix, elle avait laissé de côté son amie qui maintenant était peut-être en danger... Sûrement même. Elle devait rentrer à Masyaf... Elle avait peut-être encore une chance de se faire pardonner, d'avoir droit à une deuxième chance, même si au pire il lui faisait du mal, si ses proches à elle ne souffrait pas... Seulement...
Seulement le maître des Templiers ne laisserait jamais passer tel incartade sans une excellente raison, et cela la Courtisane ne l'avait pas, étant donné que Tagliaferi avait tout entendus de ses paroles...
" A moins que... "
Elle jeta un bref coup d’œil à l'Assassin qui galopait à sa droite, lui semblait concentrer par son objectif. Elle avait une solution juste devant elle, même si ça allait demander un grand sacrifice sentimental, c'était peut-être son seul moyen d'assurer la survie de sa meilleure amie... Elle se maudit une bonne centaine de fois pour ce qu'elle allait faire, et bondit...
La Courtisane se jeta sur Alessio, le désarçonnant, tout deux, ils percutèrent le sol violemment, et roulèrent tant bien que mal pour alléger le choc. Fiora ne perdis pas une seconde, elle ramassa une pierre plate, mais suffisamment solide, et frappa l'Assassin au front avant qu'il n'eut le temps de réagir. Le jeune homme perdis conscience, tandis que la Courtisane reprenait son souffle, tout aussi horrifiée que tétanisait par ce qu'elle faisait. Le cheval d'Alessio avait continuer sa course folle, tandis que la jument de Fiora, impeccablement dressée, c'était arrêté pour attendre sa maitresse, broutant paisiblement l'herbe sur le bord du chemin de pierre.
- Scuzi mi ... Mais je n'ai d'autre choix...
Elle déchira quelque étoffe à la tenue blanche du jeune homme pour lui lier les mains solidement, elle en prit un deuxième pour former un bâillon, au cas où. Elle le hissa ensuite sur son cheval et se mit devant lui... Un voyage mouvementé s’annonçait, Masyaf était loin, et elle ne pouvait de toute façon pas retourner à Florence, un assassin inconscient derrière elle, pour prendre le bateau... Elle allait devoir faire le grand chemin, c'est à dire, la route allait être longue. Mais elle l'avait cherché, elle trouverai de quoi se ravitailler, en route, du moins elle l’espérait, mais dans tout les cas, Masyaf était sa prochaine destination.
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Sujet: Les Montagnes [Mission] 