• Description mentale : C'est une charmante demoiselle, quoique étrange sous certains angles.

Ellen est une femme courageuse qui eu la force d'affronter sa vie de couple. Une digne femme, disciplinée et très attachée à ses coutumes. Elle a parfois, voir souvent de la difficulté à exprimer sa gratitude, très fermée d'esprit. Cependant, c'est une femme qui apprécie énormément ce que font les gens pour elle. Elle a le don d'offrir le sourire à son entourage, même pour les gens les plus malheureux. Une demoiselle attachante et enjôleuse, un peu trop parfois. La couturière, de même, possède un côté doux, calme et compréhensif - probablement par son rôle de mère -. Cependant, elle agit parfois impulsivement ou bien de manière indiscrète. Ellen reste une femme franche et stricte, probablement pour son métier et sa fille de sept ans.

Elle a des côtés fourbes et taquins. Oui elle peut être joueuse, ou bien manipulatrice même si ce n'est pas toujours méchant. Une gentille dame qui au fil du temps s'est soumise sous les coups et la violence de son ex-mari, ah mais, ça reste une femme de caractère évidemment, elle n'accepte pas de se faire marcher sur les pieds aussi facilement, sauf que, essayez vous de vous défendre avec un 50 kilos. Son horrible défaut, en fait, le plus dérangeant est qu'elle oublie souvent, qu'elle se guide un peu trop par les sentiments. Depuis, elle est devenue plus chancelante, mais après un certain temps au domaine, elle récupère peu à peu avec sa jeune fille, Maria.

• Description physique: C'est une femme à la santé faible, dès le départ, elle attrape donc facilement des maladies et prend parfois longtemps un teint maladif et pâle.

Remarquez, que c'est une petite femme frêle qui ne démontre pas son courage et sa force de l'extérieur. Sinon, on peut distinguer qu'elle est française d'origines lointaines, par son teint porcelaine et rosé. Ses yeux pâles et turquoises puis de ses cheveux chocolat tournant vers l'ébène. Ses traits niveau visage, se détail par un petit nez droit ainsi que rond. Des lèvres pulpeuses souvent peinturées par un rouge à lèvres et des joues teintées de rose. Un grain de beauté orne le haut de ses lèvres, du côté gauche. Elle porte souvent une toque, attachant sa chevelure frisés tous les jours. Elle n'a aucune cicatrice particulière, sauf quelques bleus du passé, qui probablement sont effacés aujourd'hui.

Niveau vêtements, elle se les fabriques elle-même, c'est probablement son seul talent réel talent. Sinon, elle porte souvent un boléro orangé ainsi qu'un mince foulard vert autour de son cou. Par la suite, une robe vert style civile orne sa taille, camouflée par un tablier de paysanne. La robe gonfle à partir des hanches, ondulante à l'extrémité et ornée de lignes de couture. Ses chaussures, probablement plus pratiques que décoratives, sont de simples mocassins ou pantoufles, puis-t-on dire, teintés de vert qui lui servent à la maison et à l'extérieur durant les belles journées sèches.

«Ce drapeau est un symbole de notre force et de l'unité, et j'espère que vous tous allez être fiers de le voir voler bien haut au-dessus de vos maisons et des magasins.»

La journée de sa naissance, nous étions le 15 mai, c'était le plus beau jour de ma vie. Ma petite fille qui ouvre enfin les yeux pour voir maman qui la gardait dans ses bras. J'étais consolée en voyant que j'avais un mari, de l'argent pour nourrir la famille et un métier stable, mais j'avais tort de penser que ma vie serait rose.

En effet, dès les premiers jours de sa tendre petite fille, la jeune femme recevait des coups et se faisait battre par son mari, emporté par la colère et l'alcool. Elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait pas tout délaisser et finir à la rue, il était son seul revenu. Chaque soirs, elle priait pour que dieu l'entende et l'emmène sur une meilleure voie pour un avenir heureux. Elle se souvenait avoir eu une belle enfance, sa mère était à la protection de son mari. Peut-être dieu la punissait-il pour une faute du passé ? Laquelle ? Ah bien sûr, l'erreur d'être tombée sur le premier homme venu. Elle était jeune, très jeune. À l'époque elle n'avait que 14 ans, bien sûr les femmes se mariaient à cet âge et c'était tout à fait normal d'avoir un mari à seulement 14 ans. Elle n'avait pas réfléchi à son avenir et voilà que dieu la punissait. Coincée et piégée dans ce cercle vicieux, son instinct de mère n'était que de protéger sa fille, au péril de sa santé, abusée par le garçon.

Pendant des années, depuis la naissance de sa fille, à l'âge de 16 ans, elle se faisait battre, comme si le fait d'avoir une fille était monstrueux. Sous pleurs et douleur, elle brodait ses tissus et vendait sa marchandise. Heureusement qu'elle faisait de l'argent, car le père ne se remuait pas pour autant. Il dépensait souvent dans la bière et sortait souvent dans les tavernes à la recherche de femmes. New York n'était décidément pas l'endroit idéale, puisque personne n'osait aider le couple. Elle est née dans les campagnes, les bois sauvages et elle est venue à New York dans l'espoir de trouver meilleur. Elle avait eu tord, encore une fois. Quincent, son mari, était un vrai voyou qui ne cherchait qu'à la pourrir. Allez savoir pourquoi, il n'était pas bien dans sa peau.

Ellen, à la recherche d'un ange gardien, était sorti pour les courses. Au retour à la maison, avec sa fille, s'était fait battre par son mari qui lui refusait de sortir alors qu'elle avait encore quelques marques sur le corps. Cette dernière se fit battre à même la rue, devant quelques passants qui ne réagirent guère. Sa fille criait à l'aide, prise de peur, elle n'avait que sept ans aussi et connaissait la violence de son père puisqu'elle se faisait battre parfois.

Ce fut un fils de dieu qui sauva la femme aux mains du mari prit de violence. Quincent fut frappé et plaqué au sol par un mystérieux jeune homme encapuchonné. Ellen, âgée de 23 ans, savait nettement mieux parler qu'avant. C'est alors qu'elle s'approcha du garçon encapuchonné pour le remercier, au début elle semblait froide et lui confirma qu'elle n'avait pas besoin d'aide. Ce dernier lui proposait ensuite une nouvelle maison, entre New York et Boston. La jeune femme hésitait, elle n'avait pas l'intention d'abandonner sa broderie, mais c'était sa seule chambre. Rebâtir lui sauverait probablement la peau. C'est alors qu'après plusieurs mois de construction, elle s'installa dans une ville nommée Homestead Davenport. Un lieu merveilleux et idéal pour reconstruire une famille. C'est une jeune femme veuve qui est à la recherche d'un bon mari, après avoir divorcé avec le sien. Trouvera-t-elle bonheur et amour au milieu de la forêt ?

Le soleil peinait à se lever, les habitants de Davenport dormaient probablement à poings fermés. La jeune femme, prisonnière d'une nuit blanche, restait tout près de la fenêtre pour assembler un veston de noble. La vie était calme, beaucoup plus calme depuis qu'elle était à Davenport. Achille était un homme sage et remplit de bons sens. Son fils, pouvait-on dire, était jeune et parfois turbulent, mais heureusement qu'il était là, car grâce à lui les habitants étaient en sécurité, c'est aussi grâce à sa bonne foi qu'elle en était là aujourd'hui. Ce matin, elle en avait justement réfléchit, le pauvre garçon, il était jeune et vigoureux, mais ne pouvait profiter de la jeunesse, trop occupé par-ci et par-là parce qu'en plus le peuple de Davenport se fiaient beaucoup trop à lui.

Quelques heures passèrent, la jeune femme se remua jusqu'à la cuisine au moment où les balbutiements de sa fille retentirent jusqu'à ses oreilles. Elle s'était réveillée et il était encore tôt. Bien sûr, elle en avait l'habitude, à quoi faut-il s'attendre lorsque nous avons un enfant remplit d'énergie. Ellen espérait à sa fille une vie paisible et radieuse. Un mari raisonnable et de merveilleux enfants. Après quoi, la vie n'était jamais rose longtemps, il faut rester réalistes.

La matinée avait été calme, malgré la turbulence de sa fille. Malgré cela, la jeune femme était claquée, elle ne s'était pas non plus reposée. Les nuits précédentes avaient été agitées et le fait de se faire cogner un peu tous les soirs avait été son quotidien. Résultat : sa première nuit calme était troublante. Un peu plus tard, la couturière sortie à l'extérieur pour aller chercher ses rouleaux de tissu, au passage elle installa sa nouvelle broderie sur le mannequin, installé au balcon. À son retour, de l'agitation se fit sur le chemin vers la frontière. Comme les habitants n'étaient pas tous réveillés, autant de monde d'un coup lui donna une sainte frousse. En tête, elle reconnu l'homme de ses cauchemars, Quincent. Elle se précipita vers sa maison puis s'enferma, en état d'alerte, elle appela sa fille et l'emmena à la cuisine. Elle était en mode survie. Elle cacha sa fille dans un placard à balais, c'était effectivement la première chose qui lui vint à l'esprit, protéger sa fille.

Une secousse se fit entendre, les hommes ravageaient sa cours. Sa porte en fut la première victime, puis sa fenêtre la seconde. Un couinement de peur s'échappa des lèvres de la dame. Ils ne devaient pas entrer, ils ne devaient pas trouver Maria. La femme s'approcha des armoires supérieures de la cuisine et en sorti un couteau, large et suffisamment coupant. Elle se précipita par la suite à l'arrière, s'assurant que personne n'allait entrer. Elle n'avait que peu de moyens et une dizaine d'hommes étaient devant sa maison. Elle avait peur, elle n'avait aucune chance. Son instinct de mère la poussait à repousser ces brigands, mais ses connaissances matière combat la retenait au sol.

Un homme, plutôt bien bâti, s'approcha dangereusement d'elle, elle prit l'arme à deux mains et d'un coup sec, bien qu'impulsif, elle enfonça la lame dans l'épaule du garçon. Elle se décala aussitôt et s'éloigna, l'étranger poussait d'horribles cris, peinant à retirer la lame qui martyrisait le muscle de son épaule. La demoiselle se retourna, un autre homme venait pour venger son ami et poussa la femme contre la porte. Celle-ci poussa un cri et se redressa, tant bien que mal. Elle attira un baril pour par la suite le pousser sur l'homme. Profitant du moment pour s'échapper à l'intérieur de la demeure. Elle verrouilla la serrure, priant pour qu'un miracle lui tombe sur la tête. À l'entrée, des hommes ravageaient sa porte, celle-ci menaçait de fendre aux coups des hommes.

La couturière mit une chaise à l'entré, en espérant que ça puisse tenir. Quincent criait des injures, lui promettant qu'elle allait goûter à la douleur lorsqu'il aura réussit à entrer. Son coeur faisaient des bons, évidemment sur les nerfs. Elle ravala difficilement sa salive. Quelques minutes passèrent et l'homme agressif réussit à entrer. La couturière sentait déjà les coups lui faire des bleus sur le visage, les épaules, les hanches. Des larmes montèrent et elle s'appuya contre la porte du placard où se cachait sa petite fille. L'homme étira un sourire malsain et s'approcha avec ses hommes, attrapant la gorge de la dame. Elle étouffa un râle de douleur, serrant les poignets du garçon de ses deux mains frêles. Ellen serrait des dents, sentant une poussée d'adrénaline lui permettre un coup bien placé qui vola un souffle à l'homme. Ce dernier relâcha la femme et se plia de douleur, grognant contre cette dernière. Elle souffla et recula de quelques pas. Les autres hommes ne tardèrent pas à riposter mais Myriam et les autres entrèrent en trombe pour repousser les bandits et les inviter à l'extérieur. Ce fut par la suite que Quincent se mérita enfin une raclée de la part de l'indien qui arrivait en trombe. La couturière fut soudainement soulagée, le miracle était tombé.