La route vers Rome avait été assez longue et les deux hommes avaient prit le temps de se reposer, en ces lieux régnait un homme dont ils ignoraient tout si ce n'était que sa puissance était telle qu'elle avait fait fuir templiers et assassins. Seuls les mercenaires, les courtisanes et les voleurs avaient eu le droit privilégié de rester dans la grande ville. Sans doute avait-il comprit que ces gens étaient aussi de bons combattants et que, qu'importe le maître des lieux, ils seraient prêts à aider pour la défense de leur ville et ce, jusqu'à la mort. Les mercenaires étaient d'ailleurs la meilleure main d’œuvre à ce niveau et ils s'engageaient auprès de tous si l'argent suivait aussi, très utile donc. Alors les deux assassins avaient prit le temps de se reposer au cas où un combat, une poursuite ou même une fuite étaient inévitables, ils devaient être prêts et surtout en pleine forme.
Pénétrant donc les portes de Rome ils ne virent aucune résistance des gardes, en hommes libres ils parcoururent donc les rues de la capitale italienne jusqu'à un point précis : le Colisée. En effet, la pomme d'Eden avait montré à Ezio Auditore le lieux où il pourrait trouver son ennemi mais elle lui avait fait comprendre aussi qu'il était temps de l'abandonner. L'endroit abritait déjà la lance que possédait autrefois Rodrigo Borgia, sans doute était-il temps pour les deux objets de se réunir. Tout en continuant leur marche ils prenaient soin d'observer les alentours afin de voir si les efforts du Maestro de Florence n'avaient pas été vain et si la ville avait toujours sa splendeur. Une fois rassurés ils accélérèrent un peu ne perdant pas de vu l'objectif premier : se rendre en Espagne. Là, ils finirent devant le sublime lieux toujours aussi émerveillé de par sa grandeur et le charisme que pouvait dégager le lieu. Doucement, tranquillement, ils infiltrèrent les lieux en reprenant les mêmes chemins que ceux qu'avait prit le vieil homme pour tuer le pape, enfin ils finirent par arriver au centre de l'édifice, là où reposait le sceptre.
- Attends moi ici, Machiavelli...
N'ayant pas envie que son ami ne voit Minerve à son tour ou qu'au contraire sa présence ne dérange un second contact, il sauta dans la fosse où le combat avait eu lieu et en s'approchant du centre, un pilier s'éleva avec un creux spécialement conçu pour accueillir la pomme à première vue. La saisissant dans ses vêtements il l'a déposa sur ce pilier qui immédiatement après s'abaissait pour rentrer dans le sol, le vieil homme remontait alors le mur pour rejoindre le stratège de guerre.
- Nous en avons fini, allons à Rome...
Les deux hommes regrimpèrent alors sur les hauteurs pour rejoindre l'extérieur et les portes, tout restait encore à faire...