• Description mentale :

Aidan est un garçon assez arrogant. Il aimera prendre de haut les gens qu'ils rencontrent, qu'ils lui soient inférieurs ou supérieurs. Cette arrogance ne vient pas d'une quelconque méchanceté mais plutôt comme un sens de l'humour qu'il est le seul à comprendre. C'est aussi lié au fait qu'il est peut-être un peu trop sûr de lui... Il est aussi d'un naturel impulsif, toujours à foncer dans le tas sans prendre le temps de faire les bonnes décisions et les bons choix. C'est quelqu'un qui aime agir dans l'action, c'est sa façon de travailler en quelques sortes... Il a néanmoins un très grand sens de la famille et de la générosité. Ensuite, au niveau de ses goûts... Il aime beaucoup la neige et la nature et un faible pour les femmes et l'alcool... Parlons maintenant de son sens de la justice. L'injustice est quelque chose qu'il porte en horreur, tout comme l'abus de pouvoir. En effet, pour lui, la liberté est quelque chose que tout le monde devrait avoir... Il lutte donc contre les Anglais, qui usent de leur pouvoir sur les Révolutionnaires pour garder le contrôle sur leurs colonies.


• Description physique:

Aidan est quelqu'un d'assez bien bâti. Il n'est pas trop grand et son poids est proportionnel à son gabarit. Son dos est aussi balafré de trois grandes cicatrices, faites par le fouet des Britanniques (voir Histoire). Ses cheveux sont bruns, comme ceux de sa mère tandis que ses yeux sont bleus comme ceux, évidemment, de son père. Il n'a pas forcément l'envie et la motivation de se raser tous les jours, c'est pourquoi il porte une barbe de trois jours autour des lèvres (d'ailleurs, il se passe souvent la main dedans quand il est pensif). Son œil gauche est aussi marqué par une cicatrice qu'un lynx lui a faite alors qu'il chassait.
Après, si on veut vraiment aller dans les détails, ses dents sont plutôt propres et étonnamment blanches pour quelqu'un qui boit comme lui. Il ne se ronge pas les ongles et se les coupe même régulièrement (je crois que je vais m'arrêter là...).

Aidan est né un 09 mars, par une nuit sans lune. Ses parents et lui vivaient dans une petite maison à l'écart de Boston. Sa mère, Helena, était une chasseuse tandis que son père, William, était un marchand. Leurs deux métiers se complétant, William revendait souvent les fourrures et les peaux d'Helena. Chacun s'absentait de temps pendant plusieurs semaines. Ils disaient à Aidan que s'était pour le travail, ce qui était en fait à moitié vrai... Il arrivait que les deux parents partent en même temps, leur fils allant chez son oncle, John, habitant lui aussi dans la bordure de Boston. Les dix premières années de la vie du jeune Collins se passèrent ainsi.

Dans sa dixième année, sa mère l'emmena dans la forêt et lui montra les rudiments de quelques armes qu'elle utilisait pour chasser. Aidan apprit donc à manier l'arc, le mousquet, les pistolets, le couteau, ... et aussi une étrange lame qui, grâce à un mécanisme, semblait surgir de l'avant-bras. Helena lui avait montré une fois mais lui avait formellement interdit d'y toucher quand elle n'était pas là. Elle lui dit aussi que personne ne devait savoir ce qu'un chasseur utilisait comme armes pour tuer ses proies. "C'est notre petit secret..." Il se tut donc et n'en parla qu'avec sa mère, quand ils furent seuls dans les bois. De son côté, William apprit aussi quelques trucs utiles qui pourraient toujours servir à son fils unique. Tout en lui disant que, mine de rien, le métier de marchand pouvait parfois être dangereux à cause de clients mécontents et/ou saouls, il lui montra comment grimper facilement aux murs et aux arbres, permettant comme ça d'éviter les bagarres en ville.

Mais un jour, vers le mois d'Août, vers la fin de la journée, son père rentra, le visage ravagé par une émotion qu'Aidan ne lui avait encore jamais vu... Sa mère rentra quelques heures plus tard, en pleurs elle-aussi. L'enfant ne comprit pas ce qu'il se passait, bien évidemment. Personne ne se parla ce soir-là et le jeune Collins partit se coucher seul (sa chambre était à l'étage). Il fut cependant réveillé par deux sons, brusques et violents. Deux coups de feu... Il descendit les escaliers en se précipitant, manquant de tomber plusieurs fois dans les marches. Il vit alors une image qui le marquera toute sa vie : son père gisait sur le sol, inerte, entouré de sang. Sa mère, quant à elle, était assise sur le sol et appuyée contre le mur de la pièce. Elle se tenait le côté droit de la taille, dont ses habits prenaient rapidement une couleur écarlate.

-Approche Aidan, je n'ai plus beaucoup de temps... Je suis désolée pour ce qui va t'arriver mais ton père et moi étions obligés de le faire... Ils nous auraient retrouvés sinon... (Elle toussa) Je voulais que le peuple puisse avoir sa liberté... J'ai mal choisi mon camp... Tu demanderas à ton oncle, je suis sûre qu'il pourra t'expliquer certaines choses... Ne fais pas les mêmes erreurs que moi... Je t'aime Aidan... Nous t'aimons...

Ce furent les derniers mots de sa mère. Son père était déjà mort quelques minutes auparavant, et le jeune Aidan se retrouvait maintenant orphelin... Il resta dans cette cuisine jusqu'à l'aube, pleurant la mort de ses parents. Quand les rayons du Soleil passèrent par les fenêtres, éclairant la pièce d'une douce lumière dorée, l'enfant se leva et sortit lentement de la maison. Une fois qu'il eut fermé la porte, il courut, sans s'arrêter, les larmes roulant sur ses joues. Il ne s'arrêta que quand il arriva chez son oncle qui lui ouvrit. Aidan lui raconta alors ce qu'il s'était passait, tandis que son oncle écoutait avec attention. John attendit cependant que l'enterrement des Collins se passe et que le choc émotionnel soit moins intense pour parler des causes de ce drame... Il lui expliqua alors l'Ordre des Assassins dont William et lui faisaient partie, et celui des Templiers, auquel Helena avait porté allégeance. Il lui avoua l'existence de ce conflit séculier et secret que se livraient les deux Ordres...

-Apparemment, tes parents ne savaient pas qu'ils appartenaient chacun à un camp différent... Mais si ta mère veut que nous fassions de toi un Assassin, alors soit. Même si elle était une Templier, je peux au moins respecter sa dernière volonté...

Et Aidan grandit, perfectionnant les capacités que lui avaient enseignées ses deux parents. Son oncle travaillait dans le chantier naval de Boston et y emmenait souvent son neveu. John faisait parti de l'ordre des Assassins mais n'était pas un agent de "terrain". En effet, il avait un pied bot, ce qui lui avait donné son surnom de Boiteux. Cependant il apprit tout son savoir à Aidan, qui s'entraînait au milieu des navires en construction. Mais, quand le jeune homme eut atteint 17 ans, John partit en mer et ne revint jamais. À partir de ce moment là, il vécut dans la rue, s'entraînant aux diverses choses que lui avait dis de faire son oncle. La première fois qu'il essaya d'écouter discrètement une conversation, il s'est fait malheureusement attrapé par de sadiques Britanniques qui l'ont pris pour un espion Révolutionnaire. Après quelques heures de torture (notamment avec un fouet), Aidan décida que les Anglais n'avaient plus rien à faire en Amérique. C'est alors que son désir de liberté pour tous se manifestèrent. Et il décida de rejoindre d'une façon un peu plus officielle l'ordre des Assassins... Il vivait cependant dans la rue, ne préférant pas avoir de logis propre. Vivre tout le temps au milieu du peuple, tel un fantôme, était un moyen très enrichissant pour savoir ce qu'il se passait réellement. Ses aptitudes se perfectionnèrent et il s'aventurait de plus en plus dans les forêts autour de Boston. Il exerçait alors le métier de chasseur, et ramenait quelques peaux pour se faire un peu plus d'argent quand détrousser les poches ne suffisait plus pour manger. Depuis, il attend de trouver la trace d'un Templier (même s'il a tendance à en épargner certains, sachant que tous les Templiers ne sont pas "mauvais") ou d'un chef Britannique pour l'éliminer, tout en faisant ce que l'ordre des Assassins attendait de lui.

Le test role play sera donné par le Staff, merci d'attendre.

-Aidan, viens voir ici, s'il te plaît.

Le jeune garçon se rapprocha de son oncle, qui s'apprêtait à partir en mer. Ils étaient donc tous les deux sur les quais de Boston, l'heure étant aux adieux. John avait l'air légèrement gêné. Aidan se demanda alors si son oncle lui reprochait quelque chose. Il se remémora alors tous ses faits et gestes qu'il avait fait depuis l'avant-veille mais rien ne lui revint à l'esprit. Il attendit donc John daigne à parler puisque, visiblement, ça le démangeait.

-Je voulais attendre mon retour pour t'en parler, mais j'ai peur qu'il ne soit trop tard après... Te souviens-tu de Calvin Jefferson ? Tu as dû le voir une fois ou deux. C'était un Assassin. Ou plutôt, il se faisait passer pour un Assassin... Tu l'as compris, c'est un traître. Je ne l'ai su que tout récemment... J'aimerai que tu le retrouves, s'il te plaît...

John paraissait... anxieux. Il ne lui révélait pas tout et c'était sûrement volontaire. Aidan devrait donc découvrir ce que son oncle lui cache. Après tout, comme le jeune homme pourrait devenir un véritable Assassin si l'homme en face de lui lui faisait tout le travail ?

-Ah, j'oubliais, Jefferson se trouve à New York. Je ne sais pas ce qu'il y fait ni pour combien de temps. Fais attention à toi, Aidan.

-Fais attention à toi aussi, mon oncle.

John lui sourit avant de serrer son neveu dans ses bras. Il embarqua ensuite sur le navire qui partit dans le quart d'heure qui suivit. Aidan devait donc se rendre à New York, trouver Calvin Jefferson, et le tuer sûrement. La lame secrète, il l'avait déjà. Il lui fallait donc prendre quelques provisions pour la route, par prévoyance. Il y avait quelques jours de voyages entre Boston et New York et avoir faim est une sensation assez désagréable... Oh, il pouvait toujours chasser sur la route, mais il voulait arriver rapidement à son objectif, curieux de voir à quoi ressemble ce Calvin... Il rentra donc à la maison de John, là où tous deux habitaient, prit quelques morceaux de viande séchée ainsi que de l'eau et du pain. Ça fera sûrement l'affaire. Il sait se débrouiller de toutes façons. Il prit son cheval dans l'écurie, et partit pour New York.

Une fois arrivé à destination, Aidan entreprit donc de trouver ce Calvin. Il ne connaissait absolument rien de lui, juste son nom. Avoir un autre élément lui aurait été bénéfique mais il ne l'avait pas, tout simplement. Il fallait donc qu'il se débrouille pour trouver sa cible. Il pourrait toujours commencer par fouiller dans une taverne, les gens y voyaient souvent passer du monde. Ça lui semblait être un bon point de départ. Il se dirigea donc vers la première auberge qu'il trouva. Le serveur avait tous les stéréotypes d'un homme de sa profession. Grand, chauve, assez large, un tablier sale sur le ventre rond. Il s'approcha du comptoir, se sachant épié par les habitués de l'endroit. Il s'assit devant l'aubergiste mais ne commanda rien. Il regarda rapidement autour de lui. Certaines personnes jouaient, chantaient, buvaient. D'autres discutaient tranquillement. Il commanda finalement une bière. À dix sept-ans, on pouvait bien boire de l'alcool. Aidan ne savait s'il devait tenter d'écouter les conversations des gens ou demander directement et discrètement au barman pour Jefferson. Il choisit la seconde option. Quand l'aubergiste lui donna sa bière, il lui dit :

-Dites-moi, connaîtriez-vous un certain Calvin Jefferson ?

Le barman secoua négativement la tête. Après tout, New York était une ville en plein essor. Et il y avait en effet très peu de chances de faire mouche du premier coup. Il ne se laissa cependant pas abattre et continua à chercher dans les autres tavernes. La moitié de la nuit avait dû être passée quand il récolta enfin quelques informations. Un homme lui avait que Jefferson était un boucher vers le port. Il paya donc la chambre à l'aubergiste et reprit ses recherches le lendemain. Il se dirigea donc vers les quais de New York et là se trouvait bien une boucherie. Il se demanda alors comment procéder. Il pouvait soit l'assassiner devant plusieurs personnes avant de fuir la ville, soit faire plus en discrétion. La deuxième approche lui semblait la meilleure. Il resta à l'extérieur du petit commerce mais inspecta néanmoins sa cible. Jefferson avait deux bras puissants avec lesquels il abattait avec puissance son couteau sur les morceaux de viande. Ses cheveux étaient bruns mais commençaient à partir sur le devant du crâne. Il avait une barbe de quelques jours mal rasée, ce qu'il donnait un côté sale. Étrangement, il n'avait pas le ventre redondant des clichés que les gens avaient des bouchers.

Aidan emprunta alors la petite ruelle à côté de la boucherie et arriva dans une sorte de carrefour derrière les maisons. Certaines habitations avaient fait un potager particulier et quelques arbres mettaient un peu d'ombre sur cette sorte de place privée encore un peu sauvage. Quoiqu'il en soit, Aidan s'assit sur un banc que les habitants avaient sûrement confectionné eux-même et attendit que le boucher sorte de son lieu de travail. Les heures d'attente furent assez longues mais il ne pouvait prendre le risque de quitter son poste de "garde". Le milieu de l'après-midi était sûrement passé depuis longtemps quand Jefferson daigna sortir par la porte de derrière. Aidan le suivit discrètement du regard, toujours assis sur son banc. Quelques enfants jouaient à quelques mètres de là, sur cette sorte de place. Tuer Calvin sous leurs yeux n'étaient pas de bon goût. Ils étaient encore jeunes pour voir un cadavre. Aidan décida donc de suivre sa cible. Celle-ci ne se doutait pas qu'elle était suivie, elle empruntait donc les grandes avenues de New York, même si elle prenait des rues un peu plus étroites et vides que les autres. Au bout d'un moment, Jefferson sortit des clefs et rentra dans une maison, qui était sûrement la sienne.

Aidan était resté au coin du bâtiment qui faisait l'angle. Il attendit de voir une fenêtre du bâtiment s'ouvrir pour sortir de sa cachette de fortune. Il entreprit alors son ascension vers l'endroit "vulnérable" de l'habitation. Les doigts du jeune homme se posèrent enfin sur le rebord de la fenêtre et il sentit une main puissante saisir ses habits à l'arrière de son cou. Il fut hissé à travers les vitres ouvertes et se retrouva sur le plancher d'une chambre. La lame d'un couteau de boucher se retrouva sous sa gorge avant qu'il n'ait pu faire le moindre geste.

-Tu serais pas le fils de Collins, par hasard ?

Il... Il connaissait son père ? Ou alors était-ce juste une coïncidence... Des Collins, il y en avait... Cela troubla profondément Aidan mais il ne détacha pas son attention de la lame froide, menaçant toujours sa gorge.

-T'as la même gueule que ce connard... Dis-moi, qu'est-ce qui t'amène ici ?

Aidan tenta de se dégager, en vain. Jefferson le tenait toujours fermement. Encore une fois, il avait manqué de prudence... Il avait foncé tête baissée et le revoilà dans une situation encore critique. Mais cette fois-ci, il risquait vraiment d'y passer... Que devait-il faire ? Utiliser sa lame secrète était risqué. Si jamais il ratait son coup, Jefferson l'achevait dans la seconde. Aidan tenta cependant le tout pour le tout : il réussit à placer sa jambe sous le Templier qui le maintenait au sol et lui donna un violent coup de pied dans les côtes flottantes. Calvin recula de quelques pas, se tenant l'endroit douloureux de son torse, relâchant son emprise au passage. Aidan bondit sur ses pieds et cherchant des yeux une arme pour se défendre. Car, oui, il n'avait pas pris d'épée ou de pistolet... Jefferson contre-attaqua en se jetant sur le jeune homme, le couteau en l'air. Le jeune Assassin esquiva le coup, repensant à son approche qu'il avait initialement voulu discrète. Encore une fois, il avait échoué... Et maintenant, c'était plutôt mal engagé pour le tuer tout de suite... Il fallait trouver quelque chose pour neutraliser son opposant. [EN COURS]