Portes d'entrées (Général)

Sujet: Re: Portes d'entrées (Général) 29.01.12 21:44

L'idée d'un voyage avait de suite plus à l'inventeur, il était très heureux de pouvoir visiter un peu ce vaste monde, peut-être aurait-il même la chance de faire quelques rencontre... en tout les cas, il se posait de nombreuses questions par rapport à ce que l'Auditore lui avait dit, et le fait de découvrir les nouvelles facettes de sa personnalité... A travers les gens qu'il croiserait, à travers la solitudes, il allait donc apprendre de nouvelles choses. Cette perspective lui plaisait beaucoup, cependant il devait tout de même se préparer avant son départ. Il ne mit pas longtemps avant de rejoindre son atelier, il s'arma ensuite avec une dague et une lame secrète qu'il avait créer pour son propre poignet... Il doutait de savoir sans servir sans entrainement, mais cela viendrait, ce voyage serait peut-être même une occasion de l'apprendre.

Une fois qu'il eu rassembler quelques provisions pour le voyage, il prit la direction de la porte de la ville. Une fois sur place, il crut qu'il ne lui restait plus qu'à demander le cheval qu'il avait laisser ici, celui qui l'avait conduit de Venise jusqu'ici ... Il eut l'occasion de comprendre ce qu'Ezio voulait dire par le fait que désormais, ni lui ni personne ne savait qui il était vraiment quand le gardien lui certifia que l'animal appartenait à ser da Vinci, et que personne d'autre que lui ne pourrait le prendre...

Léonardo eut beaucoup de mal à récupérer l'animal, en effet, tout le monde ici connaissait da Vinci comme un inventeur tellement extravagant qu'on le reconnaissait de loin parmi la foule, et ces gens n'avaient pas tord. Cependant, malgré la situation, l'Assassin ne dévoila pas son visage, il voulait se tenir à son épreuve jusqu'au bout, et ne pas renoncer dés la première difficulté... Le gardien ne céda pas, mais c'était sans compter le caractère têtu de Léonardo, il profita que l'homme ai le dos tourner pour se faufiler dans l'écurie... son cheval déjà scellé, lui, reconnus son maitre, et ce dernier, une fois dessus, partit au triple galop... Techniquement, c'était un vol... mais bon, il était le propriétaire, donc ça devrait passer mieux...

Ketsueki ni dansu - Modo

Si elle avait désormais les réponses à ses anciennes questions et trouvé la sérénité, une autre interrogation, cependant moins complexe que les autres, se posait en elle: pourquoi Fiora avait-elle fait cela? Il aurait été évident de se dire qu'elle n'avait tout simplement pas trahi les Templiers, qu'elle n'avait fait qu'infiltrer les Assassins et attendu le moment adéquat pour repartir, mais l'Auditore doutait que ce fut aussi simple. Elle sentait sans savoir vraiment pourquoi que Fiora Cavazza n'avait pas tout choisi dans ce qu'elle avait fait. Que quelque chose ou quelqu'un l'avait poussée à changer de camp brutalement, et à deux reprises. Non, elle n'en avait pas vraiment changé au final. Ezio l'avait lui-même vu gràce à sa vision d'Aigle. En fait, Mélanie avait eu raison de ne pas lui faire confiance.

Se rapprochant du quartier ou elle habitait, elle passa rapidement chez elle pour récupérer un ou deux couteaux supplémentaires, et se dirigea vers les portes, à destination de la route entre Florence et Rome, comme le lui avait ordonné le Maestro. Elle irait à pied cette fois-ci, cette mission étant basée sur la collecte d'informations, et donc ne devait pas durer trop longtemps; de plus, la destination n'était pas une ville éloignée mais un sentier entre-deux villes, laissant un terrain de mission moins complexe.

La jeune Assassine sortit de Florence après un cours chemin entre les rues, s'engageant sur la route qui menait à Rome.

Ketsueki ni dansu - Modo

Repassant les portes de sa chère Florence, et réfléchissant toujours comment annoncer qu'elle avait échoué, elle reporta son attention sur les passants. Ils semblaient heureux, comme toujours. Aurait-il pu en être autrement? Elle réalisa que c'était seulement pour couper court à ses réflexions et à sa tension qu'elle avait jeté un coup d'oeil à ce qui se passait autour d'elle. Peut-être que cet échec tourmentait plus l'Assassine qu'elle n'aurait pu le penser. C'était son tout premier, mais échouer dans une mission assez importante comme celle-la, ce n'était vraiment pas ce qu'elle aurait voulu faire. Il y avait tout de même la vie d'un de ses frères Assassins en jeux... Elle se sentait coupable, il fallait l'avouer.

Mélanie continuait de marcher d'un pas hâtif vers le palais du maître. Là encore, les gardes ne lui avaient posé aucun problème. Et depuis quelque temps, ils faisaient très bien leur travail. Il y avait forcément quelqu'un qui était passé à la vitesse supérieure pour leur faire comprendre que c'était vraiment sérieux, que la sécurité de centaines de personnes était en jeu.
Arrivée devant le Palais du maître, elle respira un bon coup avant de pénétrer dans le bâtiment.

Ketsueki ni dansu - Modo

Damas. Elle en venait il y avait à peine quelque jours, et devais déjà y retourner. Le voyage était long, mais la joie de retrouver son ami compensait toutes les peines du monde. Après être passée chez elle, Mélanie se dirigea vers les portes de Florence pour quitter la ville. Arrivée aux portes, elle ne les passa pas tout de suite, mais s'en écarta un peu et monta sur le rempart. Une fois hors du champ de vue des gardes des portes, postée discrètement sur le mur de pierre, un sourire sur les lèvres et une petit idée en tête, l'Assassine se saisit d'un couteau, qu'elle envoya avec précision se ficher juste devant l'un des gardes de la porte, puis se cacha. En bas, le garde tout surpris, regarda en l'air, mais ne vit rien. Alors qu'il saisissait le couteau et se tournait pour interroger son co-équipier, elle répéta l'opération, pour la plus grande surprise des deux gardes, et un sourire toujours plus grand sur ses lèvres. Dans les minutes qui suivirent, une grande quantité de couteau se retrouvèrent fichée au sol juste à proximité des deux gardes de plus en plus apeurés, tombant du ciel. Les deux hommes finirent par complètement s'affoler et Mélanie éclata de rire sur son rempart en les voyant remonter en trombe les rues, lances à la main, vers le palais du Maître, paniqués et complètement atterrés.

-Ils sont idiots ou ils le font exprès?!

Une fois qu'elle eut fini de rire, satisfaite du tour qu'elle leur avait joué, elle sauta du rempart juste devant les portes, et ramassa tous ses couteaux, bien fichés dans la terre, les nettoya un peu si nécessaire, puis les rangea tous.

L'Auditore fit ensuite un tour chez Emerico, acceptant de rester une petite heure avec lui avant de partir, histoire de parler un peu, puis repartit avec la jument, sur la route de Damas.

Ketsueki ni dansu - Modo

Une fois que les portes se montrèrent à elles, elle encouragea encore la jument et la poussa à accélérer un peu l'allure pour arriver plus vite. Dès qu'elle fut assez près pour vraiment commencer à voir l'étendue des dégâts, son sang ne fit qu'un tour devant ce qui s'offrait à ses yeux; même de l’extérieur, on voyait clairement que la ville avait subi de très importants dommages, la moitié de Florence était complètement dévastée. Même certaines parties de ses remparts étaient détruits, mais fort heureusement pas énormément. Mélanie se dépêcha d'arriver jusqu'aux portes, et ne put que sentir son coeur se serrer de voir sa ville natale ainsi. De plus il semblait qu'ici également il y ait eu des inondations. Peut-être même plus importantes qu'à Damas!

<< Dio mio... C'est impossible... >>

Comment une telle catastrophe avait-elle put survenir ainsi? Sans précédent avait écrit Ezio, et il avait bien raison, sûrement personne à Florence n'avait dût un jour voir la ville ainsi. L'Auditore mit vite pied à terre, attachant la jument à un arbre proche des remparts, et commença à escalader pour rentrer dans la ville Assassine par en haut, ce qui serait plus pratique.

Maitre Assassin - Admin

De son bureau, ou plutôt le repaire des assassins, le Auditore avait tenu un discours que sa cousine ne semblait pas apprécier. Pour le moment il n'avait pas le temps de lui parler mais il le ferait sans faute plus tard. Il fit signe aux autres d'avancer et monta voir sa secrétaire au pas de course pour la prévenir qu'ils partaient. Elle hocha la tête et leur souhaita bonne chance, le Maestro sortit alors par la fenêtre en montrant que malgré son âge il reste l'élite des élites. En cela Mélanie allait voir toute la différence de niveau entre eux, peut-être comprendrait-elle pourquoi il avait demander à tous de ralentir, ce n'était pas pour la vexer mais bien pour ne pas se séparer. Redescendant des toits il arriva devant le groupe et continua sa marche, il vit alors un médecin occupé à soigner les blessures des habitants de Florence touchés par la catastrophe. Se dirigeant vers lui il l'aborda donc.

- Bonsoir mon brave. Pouvez-vous faire quelque chose pour moi? De vieilles blessures ...

Conscient que ses blessures n'étaient pas grave, Ezio ne s'était jamais soigné après son premier voyage à Damas avec le Fossoyeur, aujourd'hui il semblait temps de le faire au vu de la bataille qui les attendait. Le médecin s'inclina et soigna son supérieur car oui, ce médecin était aussi un assassin. Le remerciant le groupe continua aux portes desquelles le vieil homme s'adressa à sa cousine en posant une main sur l'épaule de celle-ci, laissant les autres avancer un peu.

- Je ne voulais pas te vexer, Mélanie. Comprends que tu as devant toi des élites, leurs aptitudes physiques sont bien plus développées que chez toi et c'est normal, tu es encore jeune. Apprends à reste humble et à respecter ton rang, ce n'est pas un déshonneur que d'admettre son infériorité face à de telles personnes, c'est les complimenter et faire d'eux des modèles. Observes comme ils se déplacent et combattent et alors tu apprendras à être une élite.

Lui souriant il lui fit signe d'avancer à ses côtés pour rejoindre le trio déjà à une dizaine de mètres.

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-70 ryos pour les soins en extérieur.
(Possible grâce au contexte unique).
> Stats à fonds.

Ketsueki ni dansu - Modo

Les cinq Assassins atteignirent rapidement les portes, il devait être un peu plus de minuit. Toute fatigue était bien sûr à exclure, de toutes façons Mélanie était loin de l'être et savait qu'il n'y avait pas intérêt à ce qu'elle tombe de fatigue dans un moment pareil. Ezio les rejoignit bien vite, étant partit faire quelque chose au palais. Il demanda d'ailleurs à un médecin de soigner quelques plaies superficielles, ce qu'il fit sans attendre. Les blessures n'avaient pas l'air profondes mais semblaient à vue d'oeil dater, il n'avait peut-être pas songé ou pas jugé utile de les faire soigner, puis ils repartirent en traversant les portes.

Elle s'arrêta lorsqu'elle sentit la main de son cousin se poser sur son épaule. L'Auditore releva la tête de manière à croiser son regard, et écouta ce qu'il avait à lui dire sans broncher. Elle savait que tout ce qu'il disait était juste, et qu'elle avait peut-être eut tort de se manifester ainsi au repaire, même s'il ne lui en fit pas la remarque. Sur le moment, elle n'avait pas analysé ce qu'il avait dit dans ce sens là, et souhaitait tant s'intégrer au groupe sans être gênante, même si elle savait très bien qu'il y avait une nette différence de niveau entre les autres Assassins et elle. Elle détourna la tête de manière à regarder devant elle avant de répondre.

-Je sais. Désolée pour tout à l'heure. Je connais mes capacités, et je sais qu'elles sont encore loin d'égaler les vôtres. Mais pour le moment, tout ce que je veux faire, c'est donner mon maximum pour cette mission.

Elle répondit ensuite à son sourire, et le suivit alors qu'ils rattrapaient les autres qui les avaient distancés.

Ketsueki ni dansu - Modo

Cinq au départ, ils n'étaient plus que quatre lorsque les portes de Florence furent en vue après quelques jours de voyage. Ils avaient filé le plus vite possible juste après cette espèce d'invasion de Templiers à Damas, mais avaient fini par ralentir alors que la fatigue se faisait sentir. Mélanie avait l'impression que tout s'était passé très vite, et l'annulation de la mission sonnait à la fois comme une bonne et une mauvaise chose pour elle. Au moins, ils étaient en vie, et TodRitter ne tarderait sûrement pas à les rejoindre. Quand aux Cavaliers, l'histoire s'en suivrait, et peut-être qu'ils n'entendraient plus jamais parler d'eux, même si c'était peu probable.

L'Assassine n'avait réalisé que plus tard, lorsque l'adrénaline de la nécessité de la fuite était passée, qu'au fond de son coeur s'était terré un sentiment d'inquiétude réel. Chose rare, qui l'avait amenée à accélérer sa course lorsqu'ils étaient encore à Damas. Pas la véritable inquiétude au sens propre du terme, mais en voyant ce véritable détachement d'ennemis, elle avait un instant craint pour sa vie et celle de ceux qu'elle accompagnait. S'ils n'avaient pas réussi à fuir? Ils seraient probablement morts à cette heure-là. Elle faisait entièrement confiance aux élites à ses côtés, mais allait toujours dans l'optique que tout était possible.

Ils franchirent donc les portes à quatre, ayant un temps été séparés en deux groupes lors du départ de Damas. Etant habitée par la soif depuis quelque temps, la jeune fille alla tremper avec plaisir ses lèvres à l'eau d'une fontaine qui coulait non loin tandis que les autres s'occupaient des chevaux. Une fois cela fait, elle s'avança jusqu'au groupe, attendant d'éventuels ordres.

Maitre Assassin - Admin

Ses esprits reprit, le vieil homme quittait gentiment le repaire des assassins avec la pomme sur lui, il montait les étages pour rendre visite à sa secrétaire, présente à son grand malheur. Il aurait aimé pour une fois agir avec lâcheté, ne lui laisser qu'une lettre d'au revoir, d'adieu peut-être même. L'objectif aurait été de leur épargner une scène comme celle qui allait suivre, et elle suivit. Le Auditore s'approchait de la jeune femme pour la prendre dans ses bras, un simple câlin et rien de plus ni de moins. C'était sûrement l'une de seules fois qu'il touchait ainsi une femme sans l'entraîner plus tard dans son lit ou le sien. De là s'en suivit un long discours comme avec sa cousine tandis que la jeune femme fondait en larmes à l'idée de voir son mentor partir vers peut-être... la mort. Dix longues minutes furent nécessaire pour l'explication claire puis cinq autres pour calmer les choses et laisser le vieil homme partir, Florence était aux mains de Claudia et Mélanie. Parcourant alors les rues il fut vite arrivé aux portes où il tombait nez à nez avec Machiavelli, une chance, lui qui pensait tomber sur lui durant le trajet.

- Machiavelli ! Je suis navré, nous retournons à Rome.
- Salve Ezio, pourquoi, alors que j'en viens?
- Je sais où se trouve Cesare ! Et j'ai une chose à déposer avant d'y aller.
- Dis m'en plus...
- Pas maintenant, nous en parlerons en chemin, dépêchez nous !

Prenant l'homme par l'épaule comme de vieux amis, ils prirent un cheval pour filer droit vers la belle Rome, voilà longtemps qui n'avait été en cette ville qu'il avait pourtant libéré de Rodrigo Borgia...

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