L'homme envoyé par Cesare en personne était d'un assez jeune âge. Sa capacité à se battre laissait fortement à désirer mais il faisait un très bon espion qui savait saboter facilement les défenses quelconque. La Donnola, qui était armé en conséquence de sa mission réussi donc assez vite à s'infiltrer à l'intérieur de Florence. En tant que touriste ou marchand rentrer dans la ville était en faite assez évident. Une fois à l'intérieur de celle-ci, le jeune homme avait décidé de récolter des informations auprès des marchands de la ville mais ce sans succès et puis finalement il avait soudoyer le propriétaire d'une échoppe d'habits pour stocker les armes nécessaires à sa mission. Ensuite il était reparti pour examiner un peu mieux les remparts de la ville et connaître l'emplacement des défenses prévues par Ezio Auditore, le chef des Assassins.

Une fois son plan d'action établit, il ne restait plus qu'à le mettre en place, et c'est pour ce faire qu'il était revenu chercher ses armes au près du marchand d'habits. Malheureusement pour lui une assassine, de ce qu'en disait ses vêtements, était déjà sur place entrain de questionner son complice jusqu'au moment ou elle se retourna. La Donnola était donc dénoncé, et à présent il fallait fuir, ou en tout cas isoler son ennemi. Prenant alors la fuite l'espion templier se réfugia dans une ruelle non loin. Mais l'assassine l'avait suivi et en plus elle était désormais sur les toits, après tout elle avait l'avantage du terrain. Toujours occupé à fuir, le jeune homme tourna à un moment à droite dans une autre rue, croyant ainsi échappé à son poursuivant mais c'était sans compter sur le cul de sac qui finissait la rue. La Donnola était à présent bloqué d'un côté par un mur et de l'autre par l'assassine. Le combat serait inévitable mais au moins il avait réussi à isoler son ennemi empêchant par la même occasion tout renfort de garde. Celle-ci prenant la parole, l'espion lui répondit.

- Je vois que tu m'as assez vite retrouvé, je n'en attendais pas moins d'une assassine à vrai dire.

Et puis dégainant sa dague. Il lui expliqua les raisons de sa venue.

- Je ne devrais normalement pas te répondre mais puisque la mort t'attend je ne risque plus rien. Je suis ici pour saboter vos défenses ! Mais avant cela je dois te tuer...

La Donnola bien que faible au combat connaissait le stricte minimum pour pouvoir se défendre. Mais son ennemi lui semblait à sa portée et il était même certain de pouvoir tuer cette assassine de lui même. Il décida donc de passer directement à l'attaque. Se jetant tout d'abord sur son adversaire l'espion lui assena un coup avec sa dague exactement au niveau du ventre. Et puis reculant il sortit une multitude de petites lames avant d'en lancer une dizaine sur l'assassine. Certes cela ne serait pas très efficace mais c'était déjà le maximum qu'il pouvait faire, ou presque. Il décida ensuite de lancer en l'air un grand paquet qui libéra un grand nombre de pétales de fleurs rendant la visibilité très amoindrie. Cela devrait lui permettra de gagner un peu de temps avant son prochain assaut mais surtout avant celui de la jeune femme s'opposant à lui. Il lui lança pour finir.

- Et bien ? Tu ne m'attaques pas ? C'est peut être déjà trop compliqué pour toi...

Il termina sa phrase en éclatant de rire perdant ainsi toute sa vigilance. Il avait baisé sa garde mais l'assassine saurait-elle en profiter ?

La prochaine mission confiée au fossoyeur était de démasquer l'auteur des pillages qui sévissait à Florence. N'ayant pas la moindre idée de l'identité du criminel, il décida d'attendre le levé du jour pour pouvoir enquêter. Les yeux bien protégés du soleil, le fossoyeur se rendit dans les commerces de la ville. Il questionna quelques commerçants mais ceux-ci n'avaient pas grand chose à lui apprendre jusqu'a ce qu'il décide de s'assoir sur un banc offrant une grande vue sur les commerces. Il attendait qu'un autre vol soit commis pour intervenir.

<< Je suis au bon endroit et à la bonne heure. Si notre criminel tente quelque chose, je ne le raterai pas... >>

La plupart des commerçants lui avaient indiqué que les pillages se faisaient le jour mais qu'il leur était impossible d'identifier l'auteur de ces pillages. Le fossoyeur s'attendait donc à une personne qui avait le visage caché sous une capuche, cela était évident. La journée défilait et rien d'anormal n'était à signaler. TodRitterqui n'avait pas bougé décida de refaire le tour des commerces, malgré la fin d'après-midi, la foule était toujours aussi grande. Le fossoyeur avait du mal à se frayer un chemin, il se fit bousculer à plusieurs reprises et seule une femme très polie s'était excusée. Le fossoyeur arriva devant le dernier commerçant.

- Ecoutez, si vous voulez avoir des informations vous devrez acheter quelque chose, j'en ai assez de ces gens qui viennent me faire perdre du temps !
- Très bien, alors je vais vous acheter une bougie.

Le fossoyeur chercha une bourse d'argent dans ses vêtements mais il ne la trouvait pas. Il comprit qu'on l'avait volé. Il se retourna et se souvint qu'il avait été bousculé à plusieurs reprises tout à l'heure. Il était difficile de savoir qui l'avait volé, beaucoup trop de monde l'avait bousculé mais un détail retint son attention : Une femme s'en était excusée.

<< Mais biensûr, j'aurais dû y penser plutôt ! La seule personne à s'être escusée était une femme voilée. Il faut que je la retrouve ! >>

- Et mon argent alors monsieurs ?!
- Je suis désolé, je dois partir...
- Tsss, ces étrangers sont vraiment sans gêne...

Le fossoyeur escalada un petit habitat pour avoir une vue complète sur la foule. Après quelques secondes il réussi à repérer une femme voilée qui s'était approché d'un stand de commerce et qui avait réussi à prendre discrètement un objet. Le fossoyeur fit un long bond en direction de la femme et il se précipita vers elle. La femme n'eut pas le temps de s'en aller qu'elle était à la merci du fossoyeur.

- S'en ai finit de votre petit jeu.
- Je ne vois pas de quoi vous parlez monsieur ?

Le fossoyeur attrapa le manteau de la femme et le fouilla. Il en ressortit son argent qui lui avait été volé, ainsi que plusieurs objets qui appartenaient aux commerçants des alentours. Une fois le manteau dépouillé, le fossoyeur lui rendit son manteau.

- Le vol est interdit et punit par les lois de la ville...
- Je...Je n'ai pas le choix si je veux survivre, je ne vit que des vols vous comprenez ?
- Le vol n'est pas la solution à vos problèmes...
- Dans ce cas, quelle est la solution ?
- Je ne me suis pas présenté. Je suis le fossoyeur de Florence et j'admet que tu as du talent en tant que voleuse...Si tu mettais tes talents au service du bien, tu n'aurais plus à t'inquiéter de tes besoins.
- Que devrais-je faire dans ce cas ?
- Rend les objets que tu as volés à leurs propriétaires puis rends-toi chez les gardes et demande leur de voir le maitre de la ville. Dis-leur que c'est le fossoyeur qui t'envoi. Lorsque tu seras devant le maitre, raconte lui ce qui s'est passé ici aujourd'hui.
- Très bien, je vais le faire.

Le fossoyeur hocha la tête et s'en alla. Après quelques minutes, il espionna la femme pour voir si elle tenait parole. Effectivement, elle venait de rendre tous les objets volés et elle s'en alla trouver un garde. Le fossoyeur avait perçu beaucoup de sincérité dans la voix de la femme et ses qualités de vol pourrait être très utile à l'Ordre des Assassins, ce serait à Ezio d'en décider mais en attendant le fossoyeur se dirigeait vers les portes de la ville pour remplir son dernier objectif...